Bon, ok…je n’ai pas d’excuse pour avoir arrêter de rapporter les évènements plus qu’intéressant qui me sont arrivés. En tout cas, je suis tellement en retard maintenant, que j’ai abondonné. Il faudrait que je parle du voyage au Mozambique, qui s’est très très bien passé, l’arrivée de Marianne avec notre déménagement au centre et notre semaine à Capetown… enfin bon, beaucoup trop de choses à dire.

Il faudra donc attendre mon retour pour un rapport complet, avec photos, explications orales et mimes !

Je vais quand même mettre des photos sur fesse-bouc pour les amateurs.

A dans…euh…19jours tout le monde !!!

Je tenais juste à faire une petite pause dans mes articles, pour vous mettre au courant d’un évènement, peu habituel chez moi :

J’AI ETE CHEZ LE COIFFEUR

Pour la réussite de la coiffure, je vous laisse juger. Mais, voici quelques infos intéressantes :

Acceuil : sert un petit café, pour ne pas s’ennuyer pendant qu’on vous coupe les tif’

Shampoing : mon moment préféré chez le coiffeur, un massage de la tête inoubliable

Coupage : juste aux ciseaux, il a osé toucher à mes chère pattes !

Prix : R80

Verdict : très satisfaisant !

Photos :

Avant (wild) Après (smart)

Un bâteiment typique de Frenchhoek

Haha, j’ai une heure et 9minutes pour donner le report de mon week-end suivant celui passé à Capetown, car à 21h, « le silence des agneaux » passe à la télé. J’ai même une bonne excuse pour passer la semaine. Celle-ci a duré 1 jour pour moi. Comment que ça se fait ? Eh bin : Lundi férié, Mardi à l’hosto pour m’enlever mon fichu tuyau qui n’avait rien ( !) à faire dans mon corps, mercredi jour normal de travail et Jeudi/vendredi, fériés ! Glandage, glandage. Je ne veux pas de commentaires idiots, vous aussi avez eu deux longs week-ends à ce que je sache !

Donc, jeudi…rien de passionnant. Glandage, glandage. J’écris à El et Martin, demandant s’ils je ne pourrais pas passer quelques jours chez eux, l’histoire de ne pas me sentir tout seul, loin de ma famille et de ma patrie (le coup de la pitié).

Ce couple est génial, et c’est aussi pour ça que je leur ai consacré un article. Ils m’ont tout de suite appelé, me disant qu’ils m’emmèneraient voir les vignes le lendemain. Surexcité, je n’arrive pas à dormir. Je vais enfin faire ce dont je rêve depuis mon arrivée : boire de l’alcoolJ.

Avec Martin sous le chêneVers 11h, leur blue car s’arrête donc devant le red guesthouse. De gigantesques montagnes à perte de vues, dissimulées sous des vignes, de belles fermes entourés de petites maisons peintes de toutes les couleurs où vivent es ouvriers, une chaleur supportable avec la clim’…ça ce sont les vineyards sud-africains. Les discussions vont bon train dans la voiture, le dog me tient compagnie à l’arrière de la voiture, aboyant lorsqu’il voit des vaches sur le bord de la route : le chien qui se croyait plus gros que la vache (cf. Molière). Un petit stop à un magasin d’antiquités sur le bord de la route, pour finalement arriver à Frenchhoek : splendeur des huguenots français, gloire de l’apartheid. En se promenant dans cette ville, on découvre un tas de rues ayant des sonorités étrangement familières (tel que la « bordeauxstreet »…). C’est dans la rue principale de ce lieu resplendissant de par la blancheur des maisons, que nous décidons de manger…une pizza avec un verre de vin (pour bien respecter la gastronomie française). Vers la fin du repas, après nous être bien moqué de Martin, qui pensait que la pizza qu’il ne réussit pas à finit, n’allait pas être assez, a aussi commandé des potatoes. Deux Jazzmen joue somewhere over the rainbow, à côté de la terrasse où nous nous sommes posés. Nos ventres, étant plus que remplis, on se soumet donc, et ceci pour une meilleure digestion, à une petite ballade le long de la rue principale, dont je prends quelques photos, l’endroit est amazing. Je laisse les photos témoigner d’eux-mêmes (inscrivez-vous sur « fesse-bouc » si vous en voulez d’avantages !) On revient vers la voiture : direction vignes, alcool, beaux paysages, alcool, bonne compagnie, alcool, alcool… Pour deux raisons, je ne vais pas vous donner le nom de la vigne, à laquelle nous sommes allées. D’une, vous allez de toutMartin faisant griller les saucisses sur son BBQ australien à gaze façon oublier, et ça ne vous avancera à rien. De deux, j’ai tout simplement oublié (ok, la première raison est bidon). Assis sur des tables blanches, sous un vieux chêne, nous dégustons – l’on pourrait aussi dire tout simplement, buvons – 7 vins. Martin et moi tombons d’accord sur le verdict : bofbof, not the best. El, elle ne boit pas. Après ce moment bien sympa, et une photo imposée par El, accoudé au comptoir, on revient à Blouberg, chez le couple australien. Je suis invité à manger, ainsi qu’à rester pour la nuit : quelle joie ! Le soir, place au BBQ (et pas de braai, vu qu’australien). Après de longues discussions sur les français, la musique, l’australie et je ne sais quoi d’autre, je m’en vais lire quelques pages sur la bataille de Waterloo et puis dodo…réveil…redodo…reréveil…le lit est trop dur !

Anyway, Samedi, vers 8h, je suis réveillé une ultime fois par l’arrivée du jardinier Michael, homme d’une quarantaine d’année, très funky. El me mixe un jus composé de plein de trucs censé être healthy. La théorie de Martin, c’est que ce sont toujours ceux qui tiennent des magasins « de santé », qui sont le plus pâlesJ. Le jus est bon ! Pour ce Samedi 3 Avril, les sexagénaires (j’essaie de varier), m’emmènent à « Saltriver », un quartier très intéressant de Capetown de par le contraste des bâtiments adjacents. Des bâtiments très modernes, occupés par des magasins de meubles le plus souvent, se retrouvent coincés entre de vieux bâtiments quasi en ruines, les fenêtres protégées par des grillages rouillés, abritant eux de petits commerces. Perdu au milieu de ce quartier, alors qu’on ose franchir une barrière surveillée, on accède alors à un endroit superbe. Il s’agit d’un petit marché où l’on peut acheter toutes sortes de mets gourmands, comme du fromage et du pain français : alléluia ! Après avoir fait le tour du marché sur bondé, on boit un petit café dans une petite cour entourée de galeries et de boutiques farfelues, pour ensuite rentrer à la maison.

vue typique de saltriver

L’après-midi, ainsi que le dimanche, je les passe à lire regarder la télévision (entre le spectacle du moulin rouge; ou encore an american in Paris), manger, discuter, me reposer…Il pleut pas mal pendant le week-end : temps parfait pour ne rien faire ! Dimanche soir, je vais à l’église (qui n’est pas loin de chez El et Martin), et puis je retourne à la maison, pour recommencer une semaine de travail (une vraie cette fois-ci J).

Ok, je dois avouer, que j’ai fini l’article après the silence of the lambs (très bon film !), mais au moins je l’ai fini. Vous noterez aussi, et ceci pour vous montrer que j’apprends des mots, ainsi que pour l’amélioration de votre vocabulaire dans la langue anglophone, j’ai introduit par-ci par-là, des expressions anglo-saxones. Pour vous faciliter la tâche, je les ai marqué en italique. Pour toute traduction éventuelles, veuillez vous adressez à votre professeur d’anglais ou à votre hypothécaire…